Depuis l’âge de 12 ans, j’ai en tête de faire le beau métier de musicothérapeute et j’ai donc suivi un parcours scolaire allant dans ce sens.
Depuis toute petite, la musique a été un attrait certain et c’est tout naturellement que j’ai commencé les cours de musique dans l’école de mon village, à l’âge de 7 ans. J’ai choisi la flûte traversière comme instrument et ai poursuivi mon cursus jusqu’à l’obtention de mon prix de fin d’études. J’ai également beaucoup chanté en chorale et décidé depuis quelques années de pousser davantage le travail de la voix en découvrant le chant lyrique.
Après l’obtention de mon bac, j’ai choisi de faire des études de musicologie en attendant de pouvoir intégrer la formation en musicothérapie (accessible à bac +4 à Paris Descartes). J’ai beaucoup enrichi mes connaissances en science de la musique et ai choisi une spécialisation en ethnomusicologie pour la licence et le master 1. J’ai soutenu un mémoire sur les récits de vie et la transmission chez les musiciens d’origine marocaine vivant en France.
J’ai ensuite intégré l’Université Paris Descartes afin de réaliser mon Diplôme Universitaire en musicothérapie.
J’ai alors réalisé un mémoire sur la vibration et le chant en musicothérapie de groupe auprès d’adultes. J’ai eu l’opportunité de poursuivre ces études par le tout nouveau Master professionnel en musicothérapie. Cela m’a permis de me pencher sur une problématique davantage centrée sur un aspect concret de la profession, à savoir la place du musicothérapeute qui intervient comme vacataire dans des structures.
Dans la volonté de faire de la recherche, j’ai intégré le Master recherche de psychopathologie de la même université. J’ai alors rejoint le séminaire d’Édith Lecourt à la faculté de psychologie de Boulogne Billancourt et travaillé sur l’une des composantes de ses recherches en cours, à savoir le travail sur la synchronie. J’ai ainsi soutenu mon mémoire sur la synchronie dans les groupes d’enfants en SESSAD.
En parallèle de mes études, j’ai beaucoup travaillé dans le domaine de l’animation et notamment dans un centre de loisirs accueillant des enfants en situation de handicap et des enfants valides. J’ai aussi commencé le travail en tant que musicothérapeute dans un SESSAD (mon terrain de recherche pendant le Master) auprès d’enfants ayant des pathologies diverses d’ordre psychotique et en prise en soins individuelle auprès d’un adolescent en IME.
Après les études, j’ai réorienté ma pratique vers le travail auprès de personnes âgées. J’ai obtenu un poste salarié à 40% dans un accueil de jour pour personnes ayant la maladie d’Alzheimer ou des troubles apparentés, poste que j’occupe toujours.
Je travaille en EHPAD, dans d’autres accueils de jour et à domicile en tant que vacataire.
Autoentrepreneur depuis 2009, je donne une nouvelle identité à ma micro-entreprise en 2017 avec ce nouveau site internet qui définit mon activité et donne à voir ma vision de la musicothérapie.
En 2021, je me forme à la neuromusicothérapie afin d’étendre mon champ d’application et d’obtenir une spécialisation dans ce domaine bien particulier de la rééducation neurologique.
Si vous souhaitez en connaître davantage à ce sujet, je vous invite à lire la rubrique consacrée à mes spécificités dans le domaine de la musicothérapie.