Les champs d’application de la musicothérapie sont très larges. Ils commencent avec le domaine de la périnatalité (femmes enceintes, bébés nés prématurément, relation mère-enfant…) et se terminent avec l’accompagnement en soins palliatifs. Entre ces deux extrêmes, la musicothérapie peut s’appliquer à divers publics et s’adapter à chaque fois au contexte.
Ainsi, il est possible d’intervenir en gériatrie, auprès des personnes atteintes de déficiences physiques, sensorielles ou intellectuelles, de troubles du spectre autistique, de troubles scolaires, de troubles alimentaires, de troubles du comportement, de troubles du langage, de la relation, de la communication ou du développement, pour les personnes victimes d’abus sexuels ou physiques, les personnes en proie aux addictions, les personnes en proie à l’anxiété, au stress, au burn out, à la dépression, à l’isolement, aux risques suicidaires, les personnes atteintes de pathologies mentales ou psychiques, de polyhandicap, de maladies chroniques, lourdes ou douloureuses… que ce soit auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes ou de personnes âgées, en groupe ou en individuel.
Les domaines d’intervention les plus connus sont ceux autour de l’autisme et de la maladie d’Alzheimer. Cela s’explique par les recherches et les plans de santé menés par la France ces dernières années.
Il est possible de mettre en place des ateliers de musicothérapie dans beaucoup de contextes : en hôpital (psychiatrie, oncologie, traumatisme…), dans différentes structures médicales, sanitaires et médico-sociales (EHPAD, SESSAD, IME, CMP, foyers, prison…), à domicile ou en cabinet…
Je suis partisane d’une musicothérapie qui s’ouvre vers tous les domaines d’application où il est possible qu’elle apporte un mieux-être sans oublier sa vocation thérapeutique, rééducative ou psychopédagogique. Elle peut également être employée dans des objectifs de prévention notamment auprès de certaines personnes (risques suicidaires, addiction, burn out…).
Afin de répondre à tous ces besoins, le musicothérapeute se doit d’être un professionnel qualifié.