En tant que musicothérapeute, il me semble primordial de s’intéresser à la recherche dans ce domaine. La discipline étant jeune, peu de recherches sont réalisées pour le moment et il reste beaucoup à faire, même si on commence à voir de plus en plus de travaux, la plupart réalisés à l’étranger. En France, on trouve quelques articles autour de la maladie d’Alzheimer notamment.
Au cours de mes études, j’ai réalisé plusieurs travaux de recherche. Cela m’a permis de comprendre à quel point cela enrichit notre discipline mais aussi le musicothérapeute lui-même.
Pour le Diplôme Universitaire, j’ai réalisé un mémoire basé sur l’observation de séances au cours de mon stage en centre de jour thérapeutique pour personnes isolées ou à risques suicidaires. Je suivais les ateliers de chant menés par une psychophoniste et ai travaillé sur l’impact du chant et des vibrations partagées lors du chant en groupe sur la santé mentale des personnes y participant.
Pour le Master professionnel, j’ai réalisé un mémoire à partir d’observations sur mes lieux de stage et d’exercice en tant que musicothérapeute afin de connaître la place du musicothérapeute vacataire dans les structures. Cela m’a permis de mieux comprendre comment s’insérer professionnellement en tant que musicothérapeute, métier peu connu.
Pour le Master recherche en psychopathologie, j’ai travaillé sur la synchronie dans les groupes d’enfants et sur l’impact que cela pouvait avoir dans les relations, les processus groupaux.
A l’heure actuelle, mes pensées s’orientent vers la recherche auprès du public avec lequel je travaille actuellement : les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Je suis notamment intéressée par des questions autour du rythme, du rythme interne des patients, du rythme du groupe et j’envisage de poursuivre des études dans cette voie.
La question de la place du professionnel au sein des structures et des problématiques qu’il peut rencontrer m’intéresse toujours également.
Les travaux que j’ai réalisés sont pour certains publiés.